Saveurs massacrées et savoureux massacres d’extrême orient

Allons dîner dans une auberge japonaise recommandée par le père d’une amie viet toute jeune mariée. L’établissement propose un menu tradiotionnel préparé dans les règles de l’art, qui nécessite tant de soins qu’il faut réserver longtemps à l’avance. Pour ce repas le restaurant se consacre exclusivement et tout au plus à deux personnes qui pourront assister au cérémonial culinaire. J’attends donc mon bol de riz au bouillon de légumes qu’apparemment le jeune cuistot vient de rater, comme le laissent entrendre une grimace et un mot glissé au patron. Pas loin je vois une jeune fille obèse faire des pointes sur une barre de danse dans son justaucorps noir. Immersion un peu plus profonde dans la culture nippone dans un basculement dans l’univers de Kenshin. Le calme et la méditation sont prescrites par un jeune maître japonais capillairement décoloré. Soudain, il se prostre, attaqué de panique, il annonce un visiteur dont il a senti la présence ? Qui est-ce ? Mon frère ne répond pas. Effectivement un samouraï de mauvaise route se pointe. Il voyage avec une jeune fille ligôtée, vraisemblablement une otage dont il sous-estime la nature de combattante. En un éclair, elle profite de sa distraction pour saisir un katana et le lancer au ras du sol, lui coupant au vol les pieds à hauteur des chevilles. Le combat se poursuit quand les pieds coupés se transforment en quatre créatures couleur chair, tandis que la lame se divise en quatre petits démons ailés violets et métalliques qui les achèvent sans pitié.

On me raconte l’histoire ancienne d’un illuminé chinois et ses 40 visions extraordinaires, notamment celle d’une guerre entre la Chine et l’Italie menée par un tyran dont je ne sais plus trop si c’est une personne distincte de l’illuminé. En tous cas je plonge dans cette vision du génocide perpétré ? Ce tyran était fou, il en a exterminé des italiens. Pour se divertir il en a attaché un sur le gong rectangulaire qu’il a l’habitude de faire sonner grâce à un tronc suspendu à des cordages, pour faire entendre sa gloire dans tout le pays. Le supplice commence, il prend son élan avec le tronc-bélier et écrase le prisonnier de guerre. Hurlement. Et de deux écrasements. Cette fois, la force de l’assaut a déformé le métal du gong en y imprimant la silhouette du pauvre captif. Ah mais il est pas encore mort ! Et de trois écrasements ! Il s’acharne ! Cette fois on entend bien distinctement le craquement des vertèbres et des côtes.

J’ai raté un festin chez ma cousine et ses parents, mais je peux me servir des restes rassemblés dans les saladières. La soeur aînée de ma cousine raconte comme les chats agressifs qui s’accrochent à la jambe la paralyse de peur. Ah j’ai fait peur à mon oncle, il a cru que j’allais dire quelque chose, et l’on sait que lorsque j’interviens, c’est pour dire des choses graves. Mon ami le cyber-frère me montre à la télé un film où il a joué il y a quelques années. Qu’est-ce qu’il était baraqué ! Oh bah il me dit qu’il a un peu perdu. Mais non ! Si peu ! Une petite fille que je ne connais pas est d’accord avec moi. Mon pote lui dit qu’elle a le droit de le tutoyer.

Comments

[tsuki_c]

j'adore le coup des pieds tranchés qui se transforment !!! c'est excellentissime !!! ;-)