Les amis qui perdent la face
Balade en ville, dans ses rues crades mais animés. Je croise successivement deux amis que je comptais inviter pour la prochaine soirée jeux de société dominicale. D’abord mon cyber frère, complètement défiguré. La moitié droite de son visage est à moitié arrachée –l’œil avec- et il doit la rabattre comme un volet pour cicatriser, sauf que ça tient pas tout à fait. Il s’est fait sauvagement agresser à un DAB. Le pauvre ! Pas sûr qu’il puisse venir dimanche. Pas sûr qu’il ne perde pas son œil. Plus tard je crois l’ami du trésor, sous la forme d’une martiniquaise, lui aussi défiguré, avec la gangrène partant du bas du visage et remontant jusqu’à la joue. La chair verdâtre du menton est pleine d’asticots qui sortent de sous la peau. Dégueulasse ! Lui non plus n’est pas certain de pouvoir venir, surtout si la septicémie a raison de lui.