Il faut sauver mes monstroplantes

Entre le nouvel appart familial et celui de mon bien-aimé mon cœur balance. Les deux sont sur le même pallier du même étage dans le même immeuble. Les allers-retours seront fréquents. Dans le premier une crémaillère est organisée. Tout est encore un peu rustique mais je fourmille d’idées de décoration, et pareillement pour chez chéri. L’ami nageur et son copain sont sous le charme des bibelots. De retour chez mon bien-aimé pour un calin sur le lit à même le sol, nous voyons passer des visiteurs longeant les fênetres de la pièce qui donnent sur la cour. C’est l’inconvénient des rez-de-chaussée. Des cris ou des gémissements plaintifs inquiétants interrompent notre quiétude. C’est juste un handicapé mental qui passait.
Une visite entre amis d’un manoir-attraction est organisée. A l’entrée un vigile envoie les visiteurs par lot en refermant brutalement la porte à chaque fois. C’est limite si ma main y passe ! Tout est si sombre dedans dans ce lieu qui tient de la maison hantée de fête foraine et un peu des intérieurs dans Silent Hill. Je dois à tout prix retrouver deux de mes plantes vertes abandonnées dans une grange. Les pauvres, on les a jetées hors du pot, elles souffrent, leurs racines se tortillent comme des vers. Il faut au plus vite les enrober dans un linge humide pour les transporter. Me précipitant dans un couloir pour fouiller des placards, je trouve deux de mes pantalons qui feront l’affaire. La situation se complique quand deux armées de soldats en combinaisons sombres choisissent l’endroit pour un affrontement. Je croise également une nonne avec un masque à gaz autour du cou. Mieux vaut décamper vite avant de finir en dommage collatéral !