Tortura interruptus

Mon ami royal crise sur un certain Laurent, dont il voudrait faire son cher et tendre. Le pas pressé avec mon premier frère à ses côtés, il s’énerve tout seul parce que je ne suis pas là pour faire office de cellule de soutien, me semble-t-il. Il se contente du frangin qui lui dit que de toutes façons, Laurent n’est qu’un bachelier, le coache en lui rappelant la 3ème leçon de méditation, penser aux arbres. Et moi pendant ce temps je marche derrière eux, tout sourire, les écoutant patiemment malgré le mépris que ces techniques remuent en moi. Ah ils m’ont repéré. Fini la rigolade !

J’ai été sollicité pour faire une figuration dans un court-métrage tourné dans un gymnase dans le rôle de Jean-Laurent. C’est l’histoire d’un groupe mystérieux –dont je fais partie- qui capture une jeune fille pour la séquestrer, torturer, et violer, attachée nue sur une table pendant plusieurs semaines. Un tortionnaire attitré à la fois lui fait son affaire, tous les autres observent, assis sur les bancs installés contre les murs. Le premier commence à peine les humiliations avec pincements et fessées que je me sens très mal à l’aise. C’est si réaliste. Les vigiles du gymnase débarquent pour évacuer les lieux, ça ferme ! D’épaisses cloisons rouges descendent du plafond pour condamner les sorties, c’est limite si on ne se fait pas écraser au passage. La prof qui organisait le cour(s/t) est outrée d’un tel traitement, comment peuvent-ils se permettre d’entraver son projet pédagogique ? On lui répond sommairement que des conseillers Anpe seront à notre disposition si on a des questions. Quel scandale. Devant la télé, ma tati, mon tonton, quelques autres et moi sont rassemblés. Des filles partent alors on se picore de bisous.

L’ami d’enfance d’Orléans prend conseil pour un cadeau pour sa mère. Pourquoi ne pas miser sur la garde-robe ? Dans une boutique sont exposés des textiles révolutionnaires, des fibres synthétiques du futur. Mmh, ça va donner des idées.

Des sentiments troubles surgissent à propos d’une connaissance, cet ami infirmier de mon ami nageur tatoué, dont il m’apparaît que je me vois très clairement en tomber amoureux. Je n’avais jamais ressenti ça pour lui jusque là.