House of Dolls
Séquestration nocturne dans un grand domaine avec
plusieurs bâtisses, ou comment de menaçants ravisseurs jouent au chat et à la
souris avec un groupe dont je fais partie. Mais qui sont nos hôtes qui nous
retiennent ? Je peux juste en dire qu’un intense climat de folie et de
dangerosité à leur endroit nous fait craindre le pire sous forme d’un massacre
à la tronçonneuse. Ces malades sont des sadiques à la force surhumaine. Nous
évoluons angoissés tantôt à tâtons tantôt nos jambes à notre cou, traversant
par exemple la cour intérieure en apercevant sur un toit le maître de maison
hurler à la mort façon lycanthrope. Ils jouent à diviser notre groupe déjà
petit. Il faut trouver quelque chose pour nous sortir de là ! Une fille
qui ressemble à un mélange de Katie Holmes et Alexis Bledel tente de trafiquer
un circuit électrique dans le mur, mais c’est super dangereux, c’est une ligne
haute tension ! Tans pis on abandonne. Alors qu’on se trouve en cuisine,
l’un d’entre nous a une idée pour s’échapper. Mauvaise idée : deux serial
killers –dont l’un ressemble à Sayid de Lost- déboulent acrobatiquement à grand
renfort de sauts périlleux pour le tabasser et l’emporter dans une autre partie
de la maison aussi vite qu’ils sont arrivés. Nous sommes parqués dans des
pièces en présence de nos clones tous assis sur des chaises qui ne font que
répéter que la république est finie, la république est finie. Qu’est-ce que ça
signifie ? On me dit que nos ravisseurs sont partis, que nos doubles n’obéissent
plus à aucune autorité. Toujours est-il que c’est inquiétant, ils sont
statiques et pourraient se retourner contre nous en nous attaquant. Entrent en
scènes les poupées maléfiques qui descendent l’escalier pour nous tuer. Avec mon
frère je fais barrage en bas mais elles sont coriaces. D’autant que personne ne
se dit qu’elles constituent une menace sérieuse pour nous vu que les vrais
occupants de la maison sont partis, et puis le clone a bien dit que la
république est finie. Bordel, qui peut venir m’aider ? Y a personne pour
nous prêter main forte ?! Mon frère est assommé sous le nombre des coups
de pied en plastique. Je réclame un briquet à un compère d’infortune pour
mettre le feu à ces demoiselles hautement combustibles devenues trop nombreuses, et il me lance l’arme
qui n’atterrit que négligemment à 2m de moi. Quel connard ! Pff j’attrape
le briquet et commence à incendier un mini jupon.