De battre mon coeur s'est presque arrêté

En lieu et place de mon habituelle orthodontiste pendant la trêve estivale, c'est chez la première praticienne venue que je me rends, en l'occurence, une jeune asiatique qui n'a pas l'air de trop savoir ce qu'elle fait mais dont les rires semblent venir combler les moments de perplexité que lui inspire ma dentition. Voilà ce qui arrive quand on fait des infidélités à son dentiste! Je regrette déjà d'être venu... Mais qu'est ce qu'elle fait là? Elle examine, triture, tranche ici et là au scalpel. Je crains qu'elle ne saccage des mois de traitement... Sans plus d'explication, je suis embarqué dans une intervention chirurgicale aux contours bien flous et pour ça elle a besoin de m'anesthésier d'un manière des moins communes. Entre l'anesthésie locale et générale, elle m'injecte une substance -en dosant à tâtons- sensée me garder au seuil de la conscience aux limites des battements de mon coeur. Fichtre que c'est inquiétant! Elle semble ne pas circonscrire son charcutage à l'intérieur de ma bouche mais s'étend désormais sur mon thorax, entaille ma peau, m'ouvre la poitrine. Mon épiderme est un véritable champ de bataille de cicatrices. Voilà elle a terminé, hihihi! Qu'est ce que je vais devenir?