Apiphobia

Qu’il est agréable de pique-niquer en famille par un temps si clément. Je divertis la galerie avec un étrange instrument qui fait de moi un homme orchestre. Ça ressemble à un cuivre tordu en boucle, avec des touches rondes qui sifflent, une boîte à vache qui fait meuh, et des touches longues en clapet. Le spectacle fait surtout rire mon dernier frère. Maman repère une guêpe qui me tourne autour et m’invite à prendre garde. Actionnant les clapets de mon jouet musical comme un revers de raquette de tennis, j’envoie la guêpe valdinguer dans l’herbe. Mais elle n’est pas K.O., pire elle s’énerve en sortant son long dard jaune. Plus elle s’approche et plus je panique. Au moment où elle me tient en joue avec son aiguille frôlant ma nuque, je suis paralysé de peur. Pourvu que mon immobilité la calme ! Pourvu !

Vision d'un jeu vidéo fabuleux, baptisé « Univers », mélange de SF et d’Heroic Fantasy. Je le veux sur Playstation chez mon bien-aimé ! On dit que le jeu n’a pas de fin, même après avoir achevé les quêtes, d’autres parallèles commenceront. La vie même des avatars dans ce monde est un cheminement en soi.

Des morts se succèdent dans une intrigue où il faut remonter le temps pour éviter que ne se produisent d’autres meurtres dans le futur. Dans tous les cas des gens seront tués. On a beau empêcher les événements funestes de survenir, d’autres victimes sont déplorées. Deux femmes chinoises font leur apparition. L'une a un rêve à décrypter. Au milieu d’un chapiteau un homme se transforme en ange aux ailes sombres. Il flotte à l’envers et se donne à voir en un somptueux tableau.