Les claques dans la gueule adoucissent les pouffes

Retour sur mon ancien lieu de travail tant abhorré où je jouerai les bouche-trou pour le service faute d’avoir un nombre suffisant de vacataires. Il y en a 13 au lieu de 14. Ils ne manqueront jamais d’imagination pour repousser les limites de mon antipathie. Une des vacataires a la joie de nous présenter son bébé qu’elle a eu dernièrement. C’est un nouveau-né de couleur qu’elle manipule un peu brusquement, le suspendant à l’envers par les pieds. Le pauvre enfant se met à pleurer d’être aussi légèrement traité. Il est l’heure de s’installer en salle de classe pour travailler. Je me retrouve en cours de maths au collège avec mon prof de Terminale. Latifa, une camarade porte à mon égard le plus grand mépris et balance par terre les feuilles de cours que je viens de poser sur ma table. La salope ! Trop c’est trop, je me lève, m’avance vers elle pour lui attraper l’épaule et lui foutre une grosse claque. Le prof de maths a tout vu. Il intervient à son tour en lui attrapant les cheveux et tirer sa tête en arrière pour la réprimander. « Et que ça ne se reproduise plus ! ». Je suis un peu surpris mais rassuré qu’il prenne ma défense. Heureusement qu’il est monté au créneau d’ailleurs, sinon je lui aurai massacré la gueule à cette pouffiasse ! Je ramasse mes feuilles de cours dans le désordre. Difficile de les ranger quand certains pages sont numérotées pareil… Tout autour règne une ambiance oppressante, toute la classe est parano après moi. Place à un peu de gaieté ! Nous allons tous chanter le générique de « Jungle wa itsumo Hare nochi Guu » tandis que le prof s’aventure à proposer une version française avec des paroles qu’il a lui-même écrites ! Quel tour de force ! Dans tout ça je patauge, j’ai même pas appris le texte !

Promenade nocturne en ville avec l’ami d’Orléans. Je croise un ancien camarade cambodgien de l’école Primaire. Ça fait si longtemps ! Il est question que tout le monde rentre en bus pour Orléans.