Fracture multiple de cuti

 

Je travaille au sein d’une équipe de médecins/pharmaciens dans une pharmacie dirigée par une doctoresse très compétante. C’est pas trop le cas du reste de l’équipe notemment sur les roulements au comptoir où parfois personne n’est là pour recevoir la clientèle, chacun ayant ses petits raisons, une course à faire, une pause midi à 14h… Un client arrive, c’est un médecin en blouse blanche qui s’est fait faire pour lui-même une ordonnance par une consoeur, pour un médicament connu pour être utilisé comme substitutif d’appoint chez les drogués. Mouais c’est pas très sérieux ce traffic, notre chef de service ne cautionne pas le soutien complice de sa dépendance, et refuse de lui délivrer ça. Elle lui rend sèchement son ordonnance. Scandalisé, notre client promet de revenir parce que ça va pas se passer comme ça ! C’est ce qui arrive alors que je sors à peine de ma pause douche, me promenant avec une serviette autour de la taille dans les rayons. Il est très agressif mais pour une tout autre histoire : il m’accuse d’avoir détourné sa copine et de coucher avec, elle veut rompre avec lui maintenant. Oh la la, y a aucun risque depuis mon accident de voiture avec mon ex-copine… C’est bien connu que certains accidents de voitures font virer la cuti. C’est ce qui est d’ailleurs arrivé à l’ami Borgo non ? C’est le mien aussi, et mon ex-copine pareil ! Peut-être que la sienne aussi… Il veut me refaire le portrait. J’alterne des séquences d’empathie où je veux lui expliquer calmement qu’il se méprend, en cherchant à lui dire avec tact que je n’aime plus les femmes, avec d’autres séquences plus énervées où j’essaie de le mettre à terre pour le rouer de coups, mais il se moque de moi parce que je suis pas très fort. Vision en noir et blanc d’un bord de route de campagne relié au thème de l’accident de l’ami Borgo. Trois voitures sont garées en file indienne. La couleur revient. Un ami de Namur me parle de ce client éconduit, il a loupé sa chance, c’est une histoire de karma qui a raté.

Je me fais violence pour aller nager dans une piscine encore jamais testée. Il y a des aménagements pour enfants genre Aquaboulevard. Tandis que je trempe mes pieds, je me rends compte que j’ai oublié des affaires chez moi. Oh non ! Tout ce chemin pour rien ? Demi-tour vestiaires et je me fais bousculer par un sale asiatique ! Je remballe tout et je rentre avec en prime une housse à boken.

A la réception d’un mariage dans une richissime famille que je suis venue couvrir, belle blonde journaliste people de mon état, je mets le doigt sur les amitiés particulières du futur époux et la supercherie de l’union. La matriarche de la famille, consoeur de blondeur, m’apostrophe avec violence pour me sommer de quitter les lieux. Elle me gifle tant et si fort que je consens à prendre congé. Dans l’après-coup j’apprends que sous l’émotion, une attaque l’a emportée dans la tombe. Une enquête est ouverte.

Pause déjeuner dans le bar resto où je travaille, le patron suspecte un jeune serveur de détourner de l’argent. Mmh, je lui confie que j’ai été témoin de quelques indices qui confirment son idée, coups de fil et factures bizarres,. Tous nous organisons un rendez-vous traquenard pour le faire parler !

Pour une raison indéterminable l’ami Borgo va aller en prison, mais il a pas l’air dramatisé, seulement contrarié. C’est ce que je remarque dans un échange verbal hilarant avec lui, comme il me dit que c’est trop dommage, qu’il va pas aller au séjour ski qu’il aurait pu gagner, ni bronzer. Bah tant pis, tu bronzeras derrière les barreaux, ça te donnera un bronzage en forme de grille hein ?

Les médias chantent en boucle une dépêche sur la découverte d’un enfant qui a subi d’atroces sévices. Torturé, torturé par sa famille, ça revient sans arrêt sans plus de précisions à la radio que j’écoute dans le RER. Les acteurs sociaux vont intervenir urgemment. C’est très grave. Vision d’une décapotable remplie de G.I. dans l’expectative. Un enfant soldat asiatique, celui dont tout le monde parle sort de sa cachette en avançant lentement vers la voiture. Il porte une mitraillette. Non ! Que personne ne bouge ! Il faut l’accueillir avec douceur, il a été traumatisé, pas de brusquerie ! L’enfant sort un couteau et s’apprête à poignarder un des militaires mais les tireurs embusqués font feu à volonté sur lui.

Dans un chalet en vacances avec un couple d’amis, mes pulsions non synchrones avec les biorythmes de mon bien-aimé sont invitées à la temporisation. J’en ai une énorme envie à me taper le cul par terre ! Au passage tant que je suis au sol je vois sous la baignoire l’humidité sale et inquiétante. Dans les couloirs erre une femme aveugle accompagnée par une petite fille, encore des asiatiques. La porte de la chambre s’entrebaille… Personne ? Je referme et sursaute en voyant que la tête et le haut du buste de la petite fille sont coincés dans la porte ! J’ouvre pour la faire entrer, elle n’a aucune blessure.